Génie du marketing, Alexandre Le Grand fût l’un des premiers de son époque à faire de la réclame internationale pour sa liqueur et créer des affiches publicitaires par de grands artistes de renom comme Mucha.
L’élixir se faisant connaître mondialement, et la recette étant tenue secrète, bon nombre de personnes ont voulu la reproduire.
Afin de protéger la liqueur Fécampoise des contrefaçons, Alexandre Le Grand dépose la marque du breuvage : son nom, la forme de la bouteille, son sigle et bien d’autres détails la composant sont aujourd’hui encore protégés.
Il fait également apposer sur chacun des bouchons de ses bouteilles, l’inscription : « Véritable Bénédictine », et le sigle D.O.M. (Deo Optimo Maximo, latin pour : « À Dieu, le meilleur, le plus grand »), ainsi qu’une large ligature de plomb autour du col des bouteilles avec l’inscription : « Véritable † Bénédictine ».
Le négociant a été jusqu’à solliciter le Pape, dont dépendait directement l’abbaye de Fécamp, pour utiliser le blason de la confrérie sur l’étiquette de la bouteille. Il a obtenu gain de cause, mais le Saint-Père le nomme également commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Vous pouvez, lors de votre visite dans le Palais Bénédictine, visiter une salle rassemblant environ 600 contrefaçons dont fut victime la Bénédictine. Elle est l’une des liqueurs les plus copiées au monde.